Pluie, pluie et un peu de soleil

Après une bonne nuit en dortoir, nous prenons un petit déjeuner avant de nous jeter sous la pluie.

Une petite photo souvenir et un dernier au revoir à la sympathique équipe du refuge.

Le parcours du jour a été partiellement modifié car nous ne passerons pas par la crête du Gilly en raison des risques d’orage et d’une visibilité réduite pour contempler le panorama.

Notre nouveau chemin ne sera pas reposant (dommage!!!!!) car nous devons atteindre la Colette de Gilly à 2366 mètres en partant d’une altitude au plus bas de 1604 mètres. Notre dénivelé positif pour la journée est d’environ 700 mètres.

L’ascension des derniers kilomètres était assez rude sous une pluie quasi permanente.
À notre arrivée au col, nous nous sommes tous changés pour rester au chaud et surtout AU SEC!

Nous avons dégusté notre panier repas en deux fois car la premier tentative a été écourtée par une petite pluie soudaine.
Le repas était simple mais délicieux. Un sandwich au jambon cru, du fromage, un fruit, un jus d’orange et enfin un petit cake.

La descente vers le hameau des Roux a été assez longue et fatiguante pour les articulations.

Nous sommes arrivés à 14h30 au gîte du Cassu. Après une bonne douche, nous en avons profité pour laver et mettre à sécher nos effets vestimentaires.

Demain…. Ce sera une des plus grosses journées du trek avec peut être l’ascension du Bric Froid (selon le temps, la forme de chacun et surtout la météo)

L’accès à Internet reste peu probable pour les deux jours a venir….. @ suivre

Deuxième jour de randonnée avec un objectif assez spécial : le Pain de sucre qui culmine à 3208 mètres.

Nous quittons le refuge Agnel (2580 m) à 08h15 après un copieux petit déjeuner. Le premier objectif est le col Vieux (2806 m).

Nous atteignons ce col sans trop de difficulté après 45 mn de marche.
Nous nous engageons alors dans l’ascension du Pain de Sucre. Il s’agit d’un dôme de schiste très pentu. L’ascension ne peut avoir lieu que du côté français en raison de la présence d’une paroi rocheuse abrupte côté italien.
Les photos écrasent malheureusement la sensation de vide!

L’ascension est un tour de force pour certains d’entre nous sujets au vertige.
Cette ascension n’est pas difficile en soi mais ne pardonne aucun faux pas. Pour mémoire, sur du schiste, le moindre faux pas et vous aurez le droit au mieux à des points de suture et au pire à une chute interminable avec au final un hélitreuillage. Mais rassurez-vous nous sommes très prudents!

Nous sommes arrivés au sommet à 10h00. Le temps de prendre quelques photos, de savourer cet exploit au niveau de l’altitude et nous avons redescendu le Pain de Sucre pour poursuivre notre route.

La descente est aussi impressionnante que la montée car vous devez faire face au vide.
Cyril et Christian ouvraient la voie à leur binôme sensible au vertige.

Nous avons pris notre déjeuner vers 12h30 avec une vue splendide sur la vallée et les montagnes environnantes. Le panier repas était très bien fourni.

La descente a été très très très longue pour les pieds et les genoux. Presque 4h de descente pour avaler les 1600 mètres de dénivelé négatif.

Lors de notre arrivée au refuge de la Monta à 16h30, le premier réflexe a été de se déchausser et de chausser ses claquettes. Un moment de relaxation inoubliable…. Ne peuvent comprendre que ceux qui ont déjà vécu ce moment!!!!

Le refuge est « encore » une ancienne brigade des douanes. Elle possède a proximité une petite bâtisse pour que les gabelous de l’époque puissent surveiller le col à la longue vue et surtout au sec et au chaud.

L’accueil a été extrêmement chaleureux et très convivial. Le repas servi à 19h était entièrement réalisé avec des matières premières du jardin. La soupe aux orties et la tartiflette étaient succulentes.

Voilà demain le temps va changer avec un gros risque d’orage et de pluie. Super, la pluie nous manquait…. 😡

Départ ce matin à 08h40 après une longue nuit de repos. Toutefois Cyril a raccourci sa nuit car il est rentré à 23h après avoir assisté à une animation sur le thème de l’astronomie sur les hauteurs de Saint-Veran.

Nous partons sous un magnifique soleil pour l’ascension du col de Saint-Veran (petite variante du tour du Queyras) qui permet de passer sur le sommet du Caramantran (3025 mètres)

Nous rencontrons durant la montée un petit groupe de marmottons qui se sont laissés filmés comme des stars. Une jolie rencontre imprévue!

Nous arrivons vers 12h15 au col du Saint-Veran à la frontière franco-italienne. Il se situe à 2840 mètres d’altitude.
L’ascension a été assez longue et ponctuée par des successions de bosses qui cassent énormément les jambes.

Nous prenons notre panier repas au niveau du col mais à l’abri du vent….. Côté italien!
Le panier est surprenant avec une très bonne salade de pâtes, un pâté maison assez fort, du fromage de montagne, un marbré au chocolat et une compote… De quoi retrouver des forces pour la dernière difficulté de la journée.

Nous repartons à 13h15 pour le sommet du Caramantran. Le chemin est un peu escarpé mais il se fait assez rapidement. Nous atteignons le sommet à 13h40.

Le temps d’une photo de groupe au bord du précipice avec le Mont-Viso en arrière plan

et nous attaquons la construction d’un cairn pour Mathilde qui nous a quitté trop jeune. Le cairn est le symbole du chemin à suivre pour les randonneurs. Mathilde a suivi le chemin du courage dans sa lutte contre la maladie. Ce cairn représentera désormais son combat.

Nous redescendons alors dans la vallée de l’aigue agnelle pour rejoindre le refuge d’Agnel.

Nous croisons lors de la longue descente un petit groupe de bouquetins (dont deux bébés) puis des petites hermines

Et voilà, 15h45…. Nous sommes arrivés en pleine forme, sans ampoule ni blessure!!!! Nous nous améliorons cette année….

@ suivre!

Avec un peu de retard faute de réseau….. Voici nos news!

17h45, nous sommes arrivés dans notre gîte étape après 10h30 de route, dont un bref passage en Italie via le tunnel du Frejus. Pas vraiment donné les 13 km de tunnel (42 euros)….. Merci monsieur Tomtom

Le nom du gîte ne s’invente pas : « Les Gabelous« . Il s’agit en fait de l’ancienne brigade des douanes de Saint-Veran. C’était l’époque où les douaniers étaient postés sur toutes les routes frontalières….

Saint-Veran est, dixit l’office du tourisme, le plus haut village d’Europe (2025 m)

Demain, nous partons enfin pour nos 10 jours de trek… @ suivre

Ça y est, nous y sommes…

Départ demain matin pour 900 km de voiture afin d’arriver à Saint Veran…. Notre ville étape!

Le temps semble favorable pour les jours à venir (avec des risques d’orage)

À très bientôt pour des news…

Ça y est, c’est la dernière semaine avant la grande randonnée.

Le temps n’est pas au top mais nous espérons qu’il soit clément pendant 10 jours.
Petit souhait de la rédaction : Si nous pouvions éviter les orages et les névés cette année!

Nous aurons particulièrement à cœur d’atteindre la barre symbolique des 3000 mètres (plusieurs possibilités au cours du trek)

N’hésitez pas à vous abonner pour suivre les news soit sur le site Gabelou4trek.com, soit sur le site Facebook Gabelou4trek

À très bientôt

G4T

Nous voici à moins d’un mois du début du trek dans le Queyras.
La première randonnée est prévue le 18 juillet.

Comme l’année dernière, un compte-rendu sera rédigé quotidiennement et mis en ligne dès que nous aurons du réseau.

Les sacs se préparent tranquillement, les exercices physiques se succèdent pour être prêt à temps.
L’équipe se retrouve ce week-end pour finaliser l’expédition et visionner le film 2013.

À venir : la vidéo du Tour du Ruan 2013 sera bientôt mise en ligne pour vous faire partager les bons moments et les autres…

Départ prévu 8h
Dernier jour ….une étape de récupération ou pas….

Les données de la journée sont : 12,55 km pour D+ 1176 mètres et D- 765 mètres 

Départ prévu 8h
Pas de difficulté particulière

Les données de la journée sont : 15,35 km pour D+ 1155 mètres et D- 1276 mètres

Départ à 6h avec la montée au lac Sainte-Anne, puis passage au col du Girardin 2699 m , descente abrupte vers Maljasset (1895 m) avec un petit moment de répit dans la vallée avant d’attaquer le col des Houerts 2871 m (petite variante jusqu’au Pic d’Escreins (3038 m), et descente jusqu’au refuge .

Cet itinéraire est beaucoup plus long, mais moins technique avec un 3000 m accessible….. à méditer!

Les données de la journée sont : 25,28 km pour D+ 2079 mètres et D- 2143 mètres